Abesha

esprit

& le dernier texte ici !

Toujours d’actualité en 2025 :
_LES EXPOS…
#Et la lumière fuse, Élisabeth Bourdon au Temple St-Étienne (Mulhouse) jusqu’au 26.10.2025 • entrée libre
#Art | Basel Paris au Grand Palais du 24 au 26.10.2025
#Réunis : séparés, P. Coulibeuf & J. Game à La Filature (Mulhouse) jusqu’au 16.11.2025 • entrée libre
#Andrée Weschler (en expo collective) au Private Museum (Singapour) du 2.10. au 7.12.2025
#Verso, Histoires d’envers au Kunstmuseum Basel | Neubau jusqu’au 4.01.2026
#Garden–Party au Musée Würth (Erstein) jusqu’au 4.01.2026 • entrée libre
#Cassidy Toner. Besides the Point au Kunstmuseum Basel | Hauptbau jusqu’au 11.01.2026
#Sortie de réserves #1 au Musée Unterlinden (Colmar) | Ackerhof, 2e ét. jusqu’au 12.01.2026
#Fantômes au Kunstmuseum Basel | Neubau jusqu’au 8.03.2026
#Un passé incontournable, Découvertes archéologiques de l’A355 à la Galerie Heitz (palais Rohan, Strasbourg) jusqu’au 21.06.2026
#réouverture du Musée Zoologique de Strasbourg, BiodiverCité jusqu’au 31.12.2026
_THÉÂTRE & MUSIQUE…
#En regard à l’OnR (Strasbourg) en tournée jusqu’au 4.05.2026
#Festival Scènes d’Automne en Alsace : 11 représentations dans 6 structures du 7 au 15.10.2025
#Les Nuits de l’étrange à La Filature & d’autres sites mulhousiens les 30 & 31.10.2025
#Jérémy Fisher (M. Rouabhi/T. Ress) en tournée, La Filature le 7.11. & Comédie de Colmar les 26–28.11.2025
#Phèdre (Racine/A-L Liégeois) en tournée jusqu’au 26.11.2025
#Le Château des Carpathes (J. Verne / E. Capliez) en tournée jusqu’au 26.01.2026
#Makbeth (Shakespeare/Munstrum Théâtre) en tournée jusqu’au 12.03.2026
#Je suis la bête (A. Sibran / J. Delille) à La Manufacture – CDN de Nancy du 8 au 10.04.2026
SAISONS 2025-26… 
#Opéra national du Rhin • La Filature (Mulhouse) • Comédie de Colmar • Espace 110 (Illzach) 
_CINÉMA…
#Goliath, Germaine et moi => dates des projections en présence de la réalisatrice
_DES LIVRES…
#La mémoire des murs (F. Saur & L. Maechel)
#L’imaginaire artistique d’un Musée Zoologique (P. Ardenne, D. Payot, G. Rœsz, L. Maechel)
#Robert Cahen De la trame au drame (J.-P. Fargier)

Et regroupées sur une page dédiée mes pastilles vidéos (4 à 9′)
=> en immersion dans le travail de quelques artistes (notamment le Cuivre contre la Peau (35′) qui évoque la pratique et les techniques de gravure avec quelques artistes : Raymond Waydelich, Michel Cornu, Laurence Garnesson, Mitsuo Shiraishi, etc.) ou gli occhi di Medusa, saisissante plongée dans le MZS, où le regard des animaux naturalisés est mis en écho avec celui capté par des peintres, la beauté et l’omniprésence de la mort….


Auschwitz n’est pas tombé du ciel soudainement,
Auschwitz trottinait, marchait à petits pas, se rapprochait,
jusqu’à ce qu’il arrivât ce qui est arrivé ici.
Marian Turski, survivant d’Auschwitz

Un éditorial qui a déjà dix ans… Daté ?
Il suggère que le flux massif de publications imposé par la course au buzz les pousse vers leur engloutissement.
Et inévitablement… « Internet est en train de disparaître ! »
Un article récent* (2.06.2024) détaille l’aspect très matériel du processus : les impératifs de rentabilité sont indifférents au contenu, au potentiel encyclopédique, à l’exhaustivité compilatoire…
[*il se focalise sur le web chinois où le phénomène est peut-être plus rapide…]

Un site… parmi tant d’autres.

Internet fonctionne ainsi. Par sédimentation.

Une page recouvre la précédente. Celle du jour fait oublier celle de la veille condamnée à l’oubli, car elle a le malheur d’être ancienne. Terriblement ancienne.
Chaque minute, des milliers de pages, des milliers d’occurrences nouvelles sont référencées par les moteurs de recherche. Un raz de marée qui ne reflue jamais. Absolument jamais.
Le vrai métier du net n’est pas la publication, mais le référencement. Vous créez, vous êtes archivé. Une frénétique gestion du quantitatif.
Nombre de photos, de like, de vues, de commentaires, de jours, etc.

Cette quantité condamne à l’insignifiance.

Référencement donc. Pas simple compilation, car il s’agit d’accrocher des bouées pour que le site se maintienne à la surface de cet océan et espère éclabousser quelques surfeurs.

Le net n’aime pas la profondeur.

Le virtuel est comme la lumière : rapide, éblouissant, fugace surtout.

Espace mouvant et pourtant tangible, ancré.
Nos sites, nos pages nous suivent d’une ville à l’autre, d’une femme (ou d’un homme) à l’autre, d’une activité à l’autre, d’une vie à l’autre. Elles remplacent la mémoire moribonde des monômes que nous sommes devenus et qui n’ont plus que les photons pour se socialiser.
Souvenirs lacunaires, traces digérées par le langage binaire qui condamne l’humain à n’être plus qu’une suite sérielle de 1 et de 0 enregistrée dans les fermes de données.

Un destin tristement arithmétique que ces pages tentent de conjurer par un peu de sens.

Un espace de fugacité durable ?

Luc Maechel


L’esprit se décline au pluriel. Dans cet espace, vous trouverez
des images… transcrites par les mots ou préméditées par le hasard,
des regards… sur d’autres images ou
des miroirs… de cinéma,
les εphεmεrides… d’articles, certains parus aussi en papier,
des mots, des choix arbitraires pour tenter d’accéder à l’essentiel,
des passerelles… vers d’autres voyages, d’autres itinéraires, d’autres humains, chéris ou attentifs.


#envie d’échanger, de m’écrire…